Charles était rentré chez lui et commençaient à culpabiliser d'avoir embrasser Julien sans son accord et d'avoir repoussé Gauthier. Le pire c'est qu'il avait apprécié les deux baisers , tout deux très différents. L'un était doux et sucré , l'autre était sauvage et chaud à la fois . Il commençaient déjà à appréhender la journée de demain . Sachant que celle ci allait être rythmer par les moqueries dût au fait que celui ci avait embrasser la cocluche du lycée ...Il se dirigea au ralentit vers la salle de bain , il prit une douche puis mit un boxer propre avant de s'enfoncer sous sa couette pour ne pas en sortir avant demain matin ! Ce qu'il fit ...

Le lendemain , le réveil sonna à 7h30 , il se leva non sans mal puis descendit dans la cuisine où sa mère, Catherine l'appelait déjà depuis au moins dix minutes . Il lui dit :

- Bonjour m'man

- Salut mon chéri , bien dormi ?

- Humm , en réalité le garçon avait cauchemardé sur sa journée d'aujourd'hui , résultat il n'avait dormi que quelques heures .

- Bon je dois y aller , je t'ai préparé ton petit dej' et je t'ai laissé 20 euros pour ce midi , passe une bonne journée mon amour ... , elle m'embrassa et se dirigea vers la porte qu'elle fit claquer pour me dire qu'elle était partie.

Je déjeunai rapidement puis j'allai prendre une douche rapide et m'habiller d'un petit jean coupe droite , d'un t-shirt blanc et de mon gilet American Apparel à capuche bleu électrique . Je pris mon sac et je me dirigeai sans oublier de prendre le billet de 20 euros sur la table de la cuisine et je mis mes Converse blanches . Après vingt minutes de marche j'arrivais à la rue qui était perpendiculaire au lycée . Là je sentis ma respiration s'accélérée et mon ventre se tendre de douleur au fur et à mesure que mes pas me rapprochait de mon lycée . Arrivé en face du lycée , je pus sentir deux regards me fixer : l'un appartenait à Gauthier qui était appuyait à un mur non loin de la potre d'entrée et l'autre était celui de Julien qui était encerclé par ses amis. Là je me suis dit Merde , je fais quoi ?

Comme si il pouvait lire dans mes pensées , je vis Gauthier m'approcher et me prendre par le bras pour me faire entrer dans le lycée ... Il n'avait pas ouvert la bouche et je me surpris à entamer une conversation des plus banales :

- Salut

- Salut , dit il sans se retourner

Je m'arretais de marcher et dit :

- Ca va pas ?

Il se retourna et je vis enfin son visage triste marqué par les cernes ... il me dit :

- " Ca va pas ? " , biensur que çà va pas , je t'embrasse et tu repousse sans me donner de vraies explications . Je suis pas à ton gout ? Tu as quelqun ? T'es déjà amoureux de quelqun ? dit le moi parce que là je suis perdu ... Tous les regards s'étaient retournés vers eux ainsi que celui de Julien par la même occasion.

- Parle moins fort tout le monde nous entend , dit il la vois basse

- Tu me dis de parler moins fort alors que je te pose une question des plus simple , j'essaye juste d'éclaircir la situation afin que je puisse savoir si je dois m'accrocher ou tourner la page .

- C'est juste que je suis pas sure d'avoir ressentit quelque chose au moment où tu m'as embrassé , dit il doucement en baissant la tête

Gauthier n'attendit pas moins d'une seconde pour le rapprocher de lui pour lui encercler la taille et de lui remonter la tête à l'aide de deux doigts. Là il le fixa en lui lançant un regard rempli d'amour et d'espoir puis il l'embrassa avec tout son amour et sa tendresse comme pour lui faire partager et accepter ses sentiments . Le baiser fut plus doux et chaleureux que le précedent , les langues se mélèrent , dançèrent et se sucèrent ... Gauthier mit cette fois fin au baiser et lui demanda :

- Alors ?

Pour seule réponse , celui ci mit une main derrière la nuque de son amant et le rapprocha à nouveau pour continuer leur baiser . Pendant ce baiser , Charles avait oublié Julien ...celui ci par contre continuait à regarder le baiser d'un mauvais oeil . Je croyais que tu aimais , se dit-il .

Il est 8 heure et les cours commençent pour le Lycée Charles Coutinet. Julien , grand , brun , les yeux azurs et la peau halée s'avance dans les couloirs accompagné de ses potes habituels : Guillaume , Martin , Camille et Vincent. Julien était ce qu'on peut appeler l'égérie de son lycée , il était beau , sportif , peu sociable mais pourtant son manque de sociabilité favorisait un mystère autour de lui qui attirait tout le monde que ce soit fille ou garçon d'où sa popularité . Contrairement à lui , on trouvait Charles , dit " le gros " , il subissait les moqueries de tout le lycée . Il était gros mais possédait un visage dont les traits étaient fins , un joli sourire qu'il montrait rarement à part son amie , avec des yeux ambrés et une petite bouche rosée et un teint parfait , on pourrait même le qualifier de beau si ses kilos en trop n'étaient pas là . Sa seule issue était sa meilleure amie , Aubane qui était sorti un moment avec Julien d'où la naissance de l'amour de Charles pour Julien . Il l'aimait tout simplement et il subissait cet amour car Julien était tout ce qu'il y a de plus hétéro . Il sortait avec toutes les filles du lycée malgré qu'il soit insociable.Un jour , Charles avait avoué son amour pour le jeune homme à sa meilleure amie celle ci le prit bien car elle avait déjà des doutes rien qu'en regardant la manière dont celui ci plantait son regard sur le corps de son ex. Elle l'encouragea à aller lui parler mais celui ci restait interdit . Julien était inacessible comme il aimait le dire si souvent . Son amie était attristée à chaque qu'il sortait cette phrase mais ne répondait rien . On était jeudi , et les cours commençaient par la matière que Charles détestait : L'économie . Mais il l'avait choisi sachant que Julien avait choisis cette option. Il entra dans la classe avec Aubane et ils se plaçèrent au dernier rang pour pouvoir discuter au mieux dormir. La cloche sonna et le prof d'éco entra , fit l'appel et entama son cour . Les mots PIB , taux et influence flottaient dans l'air et commençaient à bercer Charles qui tomba dans un sommeil profond. Il rêva que Julien embracait tout son corp de ses lèvres et qu'il caressait d'un autre main sa verge puis il remplaça la main par sa bouche et commença un va et vient lent puis plus rapide sur celle ci . Sentant le membre gonflé dans sa bouche il accéléra puis ralentit en entendant la respiration saccadée et haletante de son amant celui ci reprit son rythme accéléré ... Quelques minutes apres , en se cabrant , il éjacula dans sa bouche et Julien avala la semence en remontant vers ses lèvres pour lui partager le fruit de son plaisir . Puis les lèvres toujours collées entre elles , Charles prononça distinctement :

- Je t'aime Julien ...

Puis il se réveilla et vit le regard affolé de son amie et le regard de dégout mélangé à celui de la moquerie de toute la classe d'éco ainsi que celui du prof' qui avait l'air de partager le même avis. Charles regarda furtivement Julien mais celui avait un regard choqué ne comprenant pas la situation Charles regarda à nouveau son amie et lui demanda discretement :

- Qu'est ce qui se passe ?

- Ils savent tous maintenant ... , dit elle sans vouloir affoler son ami mais celui ci ne comprit pas et lui dit :

- Ils savent quoi au juste ?

- ...Q-que tu aimes Julien , dit elle en le regardant avec douceur

Le sang de Charles ne fit qu'un tour et il commença à devenir tout rouge . Alors il l'vait entendu parler dans son sommeil .Comment lui dire ? Comment se comporter face à lui ? Trop de questions sans réponse pour le moment la seule solution était la fuite . Il voulut quitter la salle mais une voix masculine dit à haute voix :

- Putain , c'est pas vrai , il bande ... , dit le garçon

Charles regarda son entrejambe et vit qu'en effet il bandait comme un dingue ...

Il courrut vers la sortie et se réfugia dans les toilettes , quelques minutes plus tard il fut rejoint par son amie , celle ci le réconforta et lui dit :

- Calme , calme ... t'inquiètes pas , çà va se tasser ... ccchuuuttt ! , dit elle en le prennant dans ses bras

- Je peux pas m'assumer , je suis pas encore prêt à supporter les regards et son regard ! dit il en sanglotant dans les bras d'Aubade